La résilience des travailleur·se·s du sexe du sexe face au COVID-19 : une liste des initiatives

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GLOBALE
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NSWP, le réseau global, a publié un questionnaire sur l’impact du COVID-19 sur la communauté des travailleur·se·s du sexe.
De plus, NSWP publie désormais une liste des initiatives prisent par ses membres face à la situation.
Amérique Latine

AMMAR a mis en place une collecte nationale pour constituer un fonds d’urgence pour les travailleur·se·s du sexe. Iels fournissent leurs informations bancaires pour les dépôts directs. AMMAR accepte désormais les donations internationales sur leur compte Paypal.
Au Brésil, l’Observatoire de la Prostitution édite une liste des initiatives nationales prises par des travailleur·se·s du sexe, la liste est dynamique et régulièrement mise à jour sur Facebook !
GEMPAC (groupe de travailleur·se·s du sexe dans l’Etat du Pará) distribue des paniers de nourriture et travaille avec les autorités publiques pour s’assurer que les travailleur·se·s du sexe reçoivent les aides de l’Etat.Contact: https://www.facebook.com/gempacpa/
Aprosmig (Association des travailleur·se·s du sexe de Minas Gerais) a organisé une campagne de don de nourriture, d’argent, de produits d’entretiens et d’hygiènes pour les travailleur·se·s du sexe et sans-abris. Iels travaillent avec les autorités publiques et gérants d’hôtels dans le quartier rouge de Guaicurus afin de permettre aux travailleur·se·s du sexe de regagner leur résidence ou de leur assurer un logement durant la fermeture des hôtels.
Campaign: https://bit.ly/346NOE8
Donations:
Caixa Econômica
Agencia: 0084
Conta: 53456-0
OP: 013
Coletivo Clã das Lobas (Collectif Clan des Loups) travaille avec Colectivo Rebu pour soutenir les femmes sans soutiens après la fermeture des hôtels du quartier rouge Guaicurus. Iels organisent aussi une campagne en ligne afin de procurer nourriture, produits de nettoyages et d’hygiène.
Online Campaign: “Juntas Somos Mais Fortes” (Ensemble nous sommes plus fortes): http://vaka.me/948763…
CIPMAC (Centre d’Informations, Mobilisation et Prévention pour les travailleur·se·s du sexe à Campina Grande) a crée une campagne virtuelle et un canal d’information sur le COVID-19 (WhatsApp). L’organisation s’assure aussi que les personnes enregistrées reçoivent des paniers de nourriture, de soin et d’hygiène. Plus d’information: https://www.facebook.com/cipmac.milene.7
APROS-PB (Association des travailleur·se·s du sexe de Paraiba) ont parvenues à assurer une distribution de nourriture, produits d’hygiènes et d’entretiens pour les travailleur·se·s du sexe de la région métropolitaine de João Pessoa.
AMPSAP (Association des travailleur·se·s du sexe d’Amapá) assurent aux travailleur·se·s du sexe de la région un approvisionnement en nourriture pour la durée du confinement.
APRORN (Association des travailleur·se·s du sexe de Rio Grande do Norte): Assurent aussi une distribution de paniers de nourriture ainsi qu’un canal d’information COVID-19. +55 84 98806-5395, +55 84 3033-1651
APPS (Association des travailleur·se·s du sexe de Pernambucco) ont lancé une campagne pour adresser leurs revendications directement au Secrétaire des Femmes de l’Eatt de Pernambucco.
APROSMA (Association des travailleur·se·s du sexe de Maranhão) garantie aux travailleur·se·s du sexe de la région un accès à des paniers de nourriture en partenariat avec le Secrétaire des Droits de l’Homme durant la période de fermeture des bars et maisons closes à São Luis.
Mulheres da Luz (Femmes de la Lumière) a lancé une campagne de soutien aux femmes travaillant au Luz Park (quartier rouge de São Paulo). Iels acceptent les donations en argent, nourriture et produits d’hygiène.
More information: www.mulheresdaluz.com.br
Campaign: https://www.facebook.com/mulheresdaluz/?ti=as
Instagram: @ongmulheresdaluz
Fundation Margen au Chili a lancé un appel aux dons à Santiago, recevant argent et nourriture a cette adresse : Portugal 623 of 11, Santiago, Chile . Their Instagram @somos.margen.
Red Comunitaria Trans en Colombie organise un fond de soutien pour les femmes trans* exerçant le travail du sexe à Bogota.
Le Sindicato de Trabajadorxs Sexuales de Quito (Syndicat des Travailleur·se·s Sexuel·le·s de Quito) a mis en place une collecte de fonds sur la plateforme gofundme afin de soutenir les travailleur·se·s du sexe ainsi que pour mettre en lumière les effets des politiques gouvernementales sur la communauté des travailleur·se·s du sexe.
OTRANS Guatemala a appelé au soutien par donation afin de permettre aux travailleur·se·s du sexe trans* à accéder aux produits de première nécessité, particulièrement pour les plus agé·e·s.
AMETS Mexico fait face au COVID-19 par un appel aux dons (monétaire ou en nature) sur Twitter.
La Brigada Callejera recherche des dons pour soutenir sa campagne de demande de soutien financier et des produits de première nécessité auprés du gouvernement du Mexique.
Au Pérou, L’association de TS « Sarita Colonia » a lancé un appel aux dons.
Miluska Vida y Dignidad au Pérou collecte des fonds à redistribuer auprès des mères ne pouvant accéder aux aides gouvernementales.
Afrique

L’African Sex Workers Alliance (ASWA) a développé un aide-mémoire avec des conseils de sécurité pour les travailleur·se·s du sexe. [le texte ci-dessous]
Conseils de sécurité pour le coronavirus pour les travailleur·se·s du sexe
- Pour éviter d’attraper le virus, évitez les poignées de main. Utilisez plutôt des salutations distantes, par exemple un signe de la main, un hochement de la tête ou encore vous incliner légèrement.
- Désinfectez vos mains et celles du client au gel hydroalcoolique au moment d’entrer dans la pièce.
- Évitez de toucher le visage de votre client ou d’être touché·e sur le vôtre.
- Buvez beaucoup d’eau pour rester hydraté·e.
- Lavez vos mains soigneusement et fréquemment, au moins 30 secondes, à l’eau et au savon. Utilisez du gel hydroalcoolique si vous n’avez pas d’eau et de savon à portée de main.
- Évitez d’embrasser pour le moment…
- Privilégiez lorsque possible les transactions sur mobile pour éviter le contact avec de l’argent liquide contaminé.
- Choisissez des positions sexuelles évitant autant que possible le contact face à face et la proximité.
Un fonds de solidarité a été crée en Afrique du Sud conjointement par Sex Workers Education and Advocacy Taskforce et Sisonke (Mouvement National des Travailleur·se·s du sexe en Afrique du Sud). Il a été spécialement crée pour donnée l’opportunité aux allié·e·s de soutenir directement les travailleur·se·s du sexe
Le réseau national du Kenya a mis en place un fond d’urgence.
Une coalition de travailleur·se·s du sexe au Congo (HODSAS, UMANDE et ACODHU-TS) ont publié un document de plaidoyer et une affiche de conseils destinés aux travailleur·se·s du sexe. Fr_Etat de lieuTS_Bukavu_COVID-19_Mars2020
Kabarole Women Health Support Initiative, en Ouganda, a aussi publié une affiche de conseils pour travailleur·se·s du sexe.
Asie-Pacifique

Scarlett Alliance en Australie travaille avec une coalition nationale de travailleur·se·s du sexe pour former un fond pour tous les travailleur·se·s du sexe au sein du territoire australien. Le lien inclut les outils pour demander l’assistance de ce fond.
HARC a écrit un rapport sur la situation des travailleur·se·s du sexe durant la crise du COVID-19.
All India Network of Sex Workers (AINSW) a lancé un appel à solidarité afin de pouvoir soutenir les travailleur·se·s du sexe en nourriture, loyers, lait infantile, médicaments, etc.
En voici les coordonnées pour faire un don :
All India Network of Sex Workers
Account No- 6577000100043599
Punjab National Bank
IFSC Code: PUNB0657700
Branch: Kirari, Suleman Nagar, Delhi
Branch Code: 6577
MICR Code: 110024285
Durbar Mahila soutiens les travailleur·se·s du sexe du quartier rouge de Kolkata en Inde par des distributions de nourritures et de produits de première nécessité. Pour cela, l’organisation a besoin d’un soutien financier de la part d’individus, d’organisations et d’administrations publiques. Vous pouvez trouver leur contact bancaire ici (site internet) et ici (Facebook).
Le réseau national des travailleur·se·s du sexe d’Inde (NNSW India) ont mis en place un fond afin de pouvoir distribuer des paniers de nourritures aux travailleur·se·s du sexe et à leurs familles. Ils mettent aussi particulièrement en lumière l’invisbilisation des travailleur·se·s du sexe durant le COVID-19, ignoré·e·s par l’opinion publique comme par les aides d’Etat.
Soutenez la distribution de paquets mensuels pour 500 foyers de travailleur·se·s du sexe et trans* à Karnataka (Inde) en avril/ mai 2020. Sangama est une organisation non gouvernemental luttant pour les droits des travailleur·se·s ne parlant pas anglais, des minorités de genre et sexuelles, des travailleur·se·s du sexe et des personnes vivant avec le VIH depuis 1999.
Sangram Sanstha, groupe de travailleur·se·s du sexe présent à Sangli, Miraj, Karad, Satara, Ichalkaranji et Kolhapur vient de finir la première phase de son fond d’urgence. Iels ont selectionné·e·s 689 travailleur·se·s du sexe qui recevront un panier de nourriture. Au total, cela représente 3445 kilos de riz, 3445 kilos de farine de blé, 1378 kilos de daal, 1378 litres d’huile, des épices et du thé.
SWASH, un groupe de travailleur·se·s du sexe au Japon est été particulièrement actif dans sa recherche de soutien public. Ils et elles ont publié·e·s un article de CNN mentionnant leur combat sur Twitter (en anglais).
Project X in Singapore soutien aussi les travailleur·se·s du sexe à travers des live Facebook afin de répondre aux questions des travailleur·se·s du sexe en direct. Ils et elles ont aussi publiés un flyer décrivant la manière de faire face au stress durant le COVID-19. Enfin, ils et elles ont mis en place un service d’aide mutuelle afin de porter les courses aux personnes les plus vulnérables (face au virus) de la communauté.
Empower Thailand a été très réactif sur les réseaux sociaux en écrivant des rapports sur les effets du COVID-19 sur la communauté et en demandant un soutien urgent de la part du gouvernement. On peux trouver ici leur communiqué de presse en anglais.
Europe

Le réseau européen des travailleur·se·s du sexe, ICRSE, met régulièrement à jour une liste de fonds d’urgence mis en place par des travailleur·se·s du sexe en Europe afin de faire face à la crise du COVID-21. T
SWAN, le réseau de travailleur·se·s du sexe d’Europe Centrale et de l’Est a écrit un document de plaidoyer résumant les demandes de la communauté aux gouvernements pour faire face au COVID-19. Le document est disponible en anglais et en russse.
Berufsverband Erotische und sexuelle Dienstleistungen e.V (BesD) a publié sur leur site Web un guide en allemand et en anglais. Vous pouvez effectuer sur leur collecte de fonds d’urgence afin de soutenir leur travail en Allemagne et au-delà.
En Autriche, Red Edition a mis en place une ligne d’assistance 24h/24 pour les travailleur·se·s du sexe. Iels concentrent leurs efforts en priorité sur les travailleur·se·s du sexe migrant·e·s en ces temps d’isolement social.
UTSOPI, l’organisation belge des travailleur·se·s du sexe a mis en place un fond d’aide mutuel. Ils et elles organisent aussi une session TV hebdomadaire sur le COVID-19 (en néerlandais) : https://www.facebook.com/
Les travailleur·se·s du sexe espagnol·e·s (Coalición Estatal De Trabajadoras Sexualesincluant AFEMTRAS, Colectivo de Prostitutas de Sevilla, Putas Indignados, Putas Libertarias del Raval, (N)O.M.A.D.A.S, Sección Sindical de Trabajadoras Sexuales de la IAC, Sindicato OTRAS et Aprosex) se sont uni·e·s pour mettre en place un fonds d’urgence pour aider les collègues dans le besoin en ces temps de crise. Vous pouvez les soutenir en contribuant à leur cagnotte: http://bit.ly/AyudaCETS
En France, ACCEPTESS-T apporte un soutien financier aux travailleur·se·s du sexe trans* dans leur région.
A Lyon, l’association de santé communautaire de travailleur·se·s du sexe Cabiria a lancé appel aux donations.
Grisélidis à mis en place une cagnotte pour les travailleur·se·s du sexe de la région toulousaine.
En France – Le Syndicat du Travail Sexuel (STRASS) a rassemblé sur cette page les informations utiles pour la prévention, la réduction des risques, l’accès aux soins et aux médicaments ainsi que les activités et numéros d’urgence des associations communautaires en ces temps de crise. Iels ont créé une cagnotte pour l’aide d’urgence aux travailleur·se·s du sexe les plus précaires. Suite à une communication efficace, 18 députés de la majorité ont demandé à la secrétaire d’Etat en charge de l’Egalité entre les Hommes et les Femmes, Marlène Schiappa, de mettre en place un fond d’urgence pour les travailleur·se·s du sexe en France.
Red Umbrella Athens, Positive Voice, et the Athens sex workers on crée un fond d’urgence fournissant nourriture et produits de première nécessité mais aussi pour aider à couvrir les dépenses journalière telles que l’électricité, le loyer, etc.
Sex Workers Alliance Ireland, est la seule organisation par et pour les travailleur·se·s du sexe agissant sur le terrain en Irlande, a mis en place un fonds d’urgence.
En Italie, une coalition d’organisation lève des fonds afin de monter une collecte de fond nationale.
STAR-The First Sex Workers Collective in the Balkans, en Macédoine, organise une campagne de solidarité soulignant les effets des politiques liées au COVID-21 sur les travailleur·se·s du sexe. Ils ont publié une liste des différentes plateformes de dons pour travailleur·se·s du sexe.
L’organisation PION en Norvège a débloqué des ressources d’urgence afin d’aider les travailleur·se·s du sexe en difficulté. Plus d’information concernant les procédures d’accès à ces ressources sont disponibles sur leur site internet.
Sex Work Expertise aux Pays-Bas à publié des informations sur l’aspect financier et légal du soutien aux travailleur·se·s du sexe (auto-entrepreneurs, ZZP’ers, opting-inners et migrant).
Le Fond d’Urgence Holandais a établie un fond d’urgence de emergencia.
En Pologne, Sex Work Polska, a mis en place un fond d’urgence.
L’English Collective of Prostitutes a lancé une campagne de plaidoyer s’adressant directement aux députés. Ici vous pouvez trouver le formulaire pour demander directement à votre député d’implémenter un soutien et non une répression des travailleur·se·s du sexe durant le COVID-19.
Sex Worker Advocacy and Resistance Movement (SWARM) a démarré un fonds de secours (du 13 au 20 mars) afin de soutenir les travailleur·se·s du sexe au Royaume-Uni.
En Écosse, Umbrella Lane soutient les travailleur·se·s du sexe en activité grâce à un fonds d’urgence. Le fond à atteint les 10 291 livres sterlings !
En Suède, Fuckförbundet a divulgué ses informations bancaires afin d’encaisser des dons en soutien aux travailleur·se·s du sexe. Veuillez indiquer « COVID 19 » comme motif de paiement.
Amérique du Nord

A Vancouver, PACE a ouvert un fond dirigé par des travailleur·se·s du sexe subventionnant de 100 à 200 dollars USD les individus s’auto-identifiant en tant que travailleur·se·s du sexe.
Butterfly et Maggies, aussi basés à Toronto, ont joint leurs efforts pour publié un guide communautaire à l’adresse des travailleur·se·s du sexe sur les bonnes pratiques à avoir en temps de COVID-19.
Showing Up for Racial Justice – Toronto a rassemblé des ressources en un document unique comportant une liste de stratégies de plaidoyers possibles ainsi que de fonds de soutien collectif.
À Montreal, l’initiative Mtl Rapid Response s’adresse aux travailleur·se·s du sexe précaires.
COYOTE-RI a réuni une liste de ressources incluant des informations sur la santé reproductive, le travail en ligne sous le régime légal de FOSTA/SESTA et d’autres informations utiles pour les travailleur·se·s du sexe.
Le Green Light Project organise une campagne de financement en soutien aux travailleur·se·s du sexe de Seattle pendant l’épidémie de COVID-19.
The Healing Justice Podcast a hébergé une table ronde sur la réduction des risques et le soutien communautaire en temps de COVID-19.
Lysistrata Mutual Care Collective & Fund acccepte les dons sur leur r website et distribuent des subventions d’urgences pour les travailleur·se·s du sexe. Ils et elles ont aussi compilé·e·s une liste de ressources d’aide mutuelle..
Le Sex Worker Emergency Endowment of Tucson (SWEET) fournit des microsubventions aux travailleur·se·s du sexe de Tucson et du comté de Pima.
La California Immigrant Youth Justice Alliance a également partagé un document à destination des sans-papiers qui inclut des ressources qui peuvent être utiles aux travailleur·se·s du sexe migrant·e·s en Californie.
La Colorado Entertainer Coalition (CEC) sollicite des dons pour leur communauté de travailleur·se·s du sexe.
SWOP-Boston offre des micro-dons de $50-100 aux travailleur·se·s du sexe vivant ou travaillant dans le Massachusetts. Ils et elles priorisent les travailleur·se·s du sexe affecté·e·s par le racisme, l’homophobie (et queerphobie en général), la violence transphobique; celles et ceux sans résidence; celles et ceux qui ont une forme d’handicap et celles et ceux touchés par la maladie. Toutefois, ils et elles encouragent tout·e·s travailleur·se·s du sexe nécessitant un soutien financier à les contacter. Les décisions seront prise selon principe de roulement toutes les deux semaines selon les besoins ainsi que l’ordre des candidatures.
Dans l’ouest du Massachusetts, Whose Corner Is It Anyway est un groupe d’entraide pour la communauté des travailleur·se·s du sexe de rue, aux revenus et logements précaires ou en encore utilisateurs de drogues. Leur cagnotte gofundmeest actualisée toutes les deux semaines avec des nouvelles quant aux besoins de leur communauté. Leur publication la plus récente détaille les adaptations qu’iels doivent faire pour répondre aux besoins de leurs membres.
Le Réseau des travailleur·se·s du sexe pour Exciter la Révolution à Détroit (ANSWER-Detroit), conjointement avec Radical Care (RADCare), ont lancé le Detroit Sex Worker Mutual Aid Fund afin de soutenir les travailleur·se·s du sexe du Michigan.
Les travailleur·se·s du sexe de Las Vegas font face à la fermeture de tous les cabarets, hôtels et casinos. Iels ont démarré un gofundme.
Le Black Sex Worker Collective (BSWC) est un projet de la Ville de New York s’affairant à soutenir les travailleur·se·s du sexe noir·e·s dans leur région. Plusieurs façons de les soutenir sont détaillées sur leur site Web.
À New York, le Colectivo Cultural Trangrediendo est une initiative commune du LGBT Center Intercultural Collective Inc et du Lorena Borjas Community Fund pour les personnes transgenres vivant dans des conditions de précarité et de pauvreté exacerbées.
Le Sex Workers Outreach Project (SWOP) de Brooklyn a aussi mis en place une cagnotte de soutien urgent pour le COVID pour les travailleur·se·s du sexe de New York qui sont impacté·e·s par le COVID-19.
Les travailleur·se·s du sexe de Portland ont mis en place un fonds de secours PDX TDS Covid-19.
Le Sex Workers Outreach Project d’Austin, Texas (SWOP ATX) a mis en place un fonds d’urgence.
La Philly Red Umbrella Alliance a officiellement lancé le Philly Area Sex Workers relief Fund. Il s’agit d’une initiative de long terme de soutien à la communauté avant, pendant et après une situation de pandémie. Le fond cible prioritairement celles et ceux qui fond quotidiennement face à des obstacles institutionnels. Il y a trois moyens de faire une donation :
- Venmo: Cleo-X
- Cashapp: $pbnpineapples
- GoFundMe
- Their website
No Justice No Pride (NJNP) cherche un soutien à travers Patreon.
Le Proyecto Pink Bloc délivre des micro-dons de 100 dollars.